Le style SMS n’enlève rien à l’intérêt de l’initiative. Depuis mi-novembre un nouveau projet de rapprochement école-entreprise est en marche dans la Loire. Initié par la fondation C. Génial (Areva, France Télécom-Orange, Schlumberger…), le projet est porté par la Rotonde, un centre de culture scientifique, technique et industrielle installé au cœur de l’école des mines de Saint-Étienne. L’idée : faire se rencontrer des ingénieurs et techniciens et des élèves de collège et de lycée. L’objectif : aider à l’orientation et susciter des vocations. Les rencontres débuteront concrètement à partir du mois de février 2011.

Dans le cadre de son plan jeunes, la société de conseil et de services informatiques s’est engagée à créer, avec l’université Paris 13, un diplôme universitaire (DU) en conception et développement de systèmes d’information. Les jeunes seront embauchés en CDI sous contrat en alternance. La formation durera dix-huit mois. En 2009, l’entreprise s’était engagée à recruter près de 1000 alternants en un an. La création du DU s’est faite en collaboration avec l’association Nos quartiers ont du talent et l’Institut Galilée.

Au féminin !

Le Centre Ressources, Emploi, Formation (Crefor, Haute-Normandie) a réalisé une grande étude sur la validation des acquis de l’expérience (16 664 personnes interrogées). On apprend ainsi que 64 % des personnes engagées dans une démarche de VAE sont des femmes. Plus de 82 % des candidats étaient en emploi, leur but étant d’obtenir une reconnaissance des compétences acquises ou encore la consolidation de leur emploi. Le premier bénéfice pour 59 % des personnes reste la confiance en soi retrouvée.

Confronté au vieillissement des salariés et au manque d’attractivité de ses métiers, le secteur sanitaire, social et médico-social s’organise en Aquitaine. L’Opca de branche vient de signer un accord avec le Fonds social européen et la Direccte. Les financeurs mettent sur la table 750 000 euros pour former 3 000 professionnels en trois ans. L’enquête emploi de l’observatoire de branche a permis de définir la cible : le personnel encadrant des établissements de moins de 50 salariés, les salariés de plus de 45 ans et les salariés des Ehpad les moins qualifiés.