Mandatée par l'État pour organiser et gérer le séjour des étudiants et des chercheurs étrangers en France, Égide met à la disposition des entreprises un important vivier de profils internationaux.
Avec un fichier de plus de 150 000 profils internationaux, l'association Égide, chargée d'organiser le séjour d'étudiants et de chercheurs boursiers en France, dispose d'un vivier digne de ceux des plus grands cabinets de recrutement. Dans son fichier informatique, l'association recense les coordonnées des étrangers, étudiants et chercheurs (quelle que soit leur spécialité) suivant, ou ayant suivi, au cours des dernières années, une formation de courte ou de longue durée financée par l'État français.
Ce service, baptisé Interface, qui n'est qu'un volet de l'activité d'Égide, a été développé dans une double optique : offrir des débouchés professionnels aux intéressés, mais aussi pérenniser les relations entre leur pays d'origine et la France. « Notre service intéresse particulièrement les entreprises qui recherchent des “locaux” pour des filiales à l'étranger, explique Antoine Tollet, responsable de la communication chez Égide. Elles ont alors la garantie de rencontrer des personnes qui non seulement parlent français, mais également connaissent la culture française, ce qui est toujours un avantage pour la gestion des relations. »
Sur les 4 300 étudiants et les 17 200 chercheurs actuellement en cours de formation, les cinq continents sont représentés, avec, toutefois, une majorité de gens originaires d'Afrique noire francophone (33 %), du Maghreb (26 %), d'Europe de l'Est (12 %) et d'Asie (9 %). Parmi les formations effectuées, les sciences fondamentales (maths, physique, chimie, etc.) arrivent en tête (24 %), suivies des sciences humaines (20 %), des formations administratives (14 %) et, enfin, de l'équipement et de l'aménagement (13 %).
Outre la taille et la variété de son vivier, Égide revendique des tarifs inférieurs à ceux du marché. « Notre vocation n'est pas de devenir un cabinet de conseil en recrutement », insiste Antoine Tollet. La facture de l'association, à but non lucratif, ne compte que deux lignes : les « frais d'interrogation informatique » (forfait de 500 francs pour une recherche de 1 à 10 candidats) et les frais postaux (200 francs pour chaque CV de cadre étranger contacté en France et 300 francs pour un cadre contacté à l'étranger).
