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L’Australie révise ses superretraites

Actu | Ailleurs | publié le : 03.01.2016 | C.A.

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L’Australie révise ses superretraites

Crédit photo C.A.

Outil d’optimisation fiscale, l’épargne-retraite pourrait être davantage taxée par le gouvernement.

Fini, les retraites dorées ? Fin novembre, le gouvernement australien a annoncé vouloir modifier la taxation des retraites. « Il est important pour nous d’avoir un débat sur les pensions et sur les principes qui vont guider notre politique », a déclaré le ministre du Budget, Scott Morrison.

L’épargne-retraite facultative est dans le collimateur du nouveau gouvernement libéral, dirigé par Malcolm Turnbull. Son prédécesseur du même parti, Tony Abbott, s’était refusé à les remettre en cause. S’ajoutant à la retraite publique et aux cotisations des employeurs, fixées à 9,5 % minimum du salaire, l’épargne-retraite volontaire est plébiscitée par les Australiens. Notamment les plus riches. Normal, quand elles sont placées dans des fonds de pension, ces sommes ne sont imposées qu’à 15 % (30 % pour les placements supérieurs à 300 000 dollars par an), contre 45 % sous le régime de l’impôt sur le revenu… « Le système ne doit pas être un instrument d’épargne destiné à optimiser ses revenus de manière illimitée », explique le ministre du Budget. « Cette démarche relève d’un principe d’équité », approuve Andrew Reilly, économiste à l’OCDE.

Le système des retraites australien, dont l’architecture actuelle date de 1992, reste très inégalitaire. En 2014, 36 % des plus de 65 ans vivaient avec moins de 50 % du revenu médian. Le deuxième taux le plus élevé dans l’OCDE, après celui de la Corée du Sud.

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  • C.A.