Une entreprise sur deux recherche une compétence linguistique chez ses candidats à l’embauche, selon le rapport du projet « Langues et employabilité », conduit en 2014-2015 par un consortium (Centre international d’études pédagogiques, Éducation nationale, Cereq, etc.) auprès des employeurs.
Cet atout est valorisé financièrement, à 900 euros brut en moyenne, dans les offres d’emploi. Car il faut attirer les candidats : un tiers des entreprises rencontre des difficultés à trouver des postulants ayant le niveau requis. Une situation qu’elles imputent à l’insuffisance de formation scolaire et universitaire (60 % des répondants). Selon l’étude SurveyLang (Commission européenne, 2012) sur la maîtrise de la première langue vivante, les élèves français de 15 ans se classent avant-derniers parmi 16 pays. Les langues, anglais en tête, sont utilisées pour diverses activités : échanges téléphoniques (69 % des réponses), courriels (61 %), accueil (59 %). Leur meilleure maîtrise permettrait de réduire les offres d’emploi non pourvues.