Le vent tourne en Chine. Les leaders du Parti communiste au pouvoir veulent freiner les hausses de salaire pour faire face au ralentissement de la croissance économique, relate The Wall Street Journal. Fait révélateur, le ministre des Finances, Lou Jiwei, a jugé le code du travail chinois trop protecteur. « Les hausses de salaire de ces dernières années ont été supérieures à la hausse de la productivité », a-t-il déclaré. Quant au Premier ministre, Li Keqiang, il n’a pas évoqué les questions sociales dans son discours annuel. Une première, selon le quotidien économique. En février, le ministère du Travail a exhorté les autorités régionales à limiter les augmentations salariales aux 10 % des plus bas revenus. La province du Guangdong, très industrialisée, a décidé de geler les salaires minimaux pendant deux ans. Une initiative que pourrait suivre le gouvernement central si la situation économique se détériore, afin de continuer à attirer les investisseurs dans le pays.

Le Danemark intègre très mal les réfugiés. Selon les chiffres de la Confédération des employeurs danois, publiés par le journal Berlingske et repris par le site anglophone thelocal.dk, seul un réfugié sur quatre arrivés au Danemark entre 2000 et 2003 a trouvé un emploi. « Il est catastrophique que nous soyons si mauvais dans leur intégration sur le marché du travail », déplore le président de l’organisation Jorn Neergaard Larsen. L’incurie des pouvoirs publics est selon lui en cause : « Si nous avions rendu l’accès aux prestations sociales plus difficile, il aurait été beaucoup plus simple pour les municipalités de convaincre les réfugiés de trouver du travail. ». Le secrétaire général du Conseil danois pour les réfugiés, Andreas Kamm, constate aussi l’échec de la politique danoise. « Aucun réfugié ne vient ici avec l’idée qu’il n’aura pas à travailler. Ils ont l’habitude de lutter pour leur survie. »