« Reviens Léon ! On innove à la maison ! » Surfant avec humour sur la réplique culte d’une vieille publicité pour les raviolis Panzani, un collectif de 17 start-up et scale-up de la French Tech entend recruter et faciliter le retour d’expatriés français. À l’origine de ce programme « d’attractivité internationale », des patrons d’entreprises aussi emblématiques que BlaBlaCar, Captain Train, iAdvize, LaFourchette ou Showroomprive. Leur antienne : convaincre les Léon qu’ils pourront désormais trouver en France des entreprises innovantes capables de leur proposer des expériences similaires à celles qu’ils sont allés chercher à l’étranger.

Le site reviensleon.com publie les offres d’emploi des partenaires et beaucoup d’informations pratiques sur les démarches administratives liées au retour. En dix mois, 230 offres ont été publiées. Elles ont généré 5 000 candidatures et seulement… huit recrutements. « Le mouvement devrait s’accélérer », assurent les chefs d’entreprise. Ils se heurtent aux obstacles des recrutements à l’international, qui peuvent s’étaler sur douze mois. Le programme va aussi être étendu aux candidats étrangers. Depuis janvier, un millier ont proposé leurs services. Les start-up de la French Tech ne sont pas moins intéressées par l’initiative. Une centaine d’entre elles souhaitent rejoindre le mouvement. Mais elles devront montrer patte blanche pour être cooptées.