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La Fifa sous pression

Actu | Ailleurs | publié le : 02.01.2017 | C. A.

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La Fifa sous pression

Crédit photo C. A.

Des syndicats attaquent la Fifa en justice pour mettre fin aux abus sur les chantiers du Mondial 2022, au Qatar.

Le Qatar, organisateur du Mondial 2022, va-t-il, d’ici au terme des chantiers de la Coupe du monde, offrir des conditions de travail dignes ? Plus que jamais, ONG et syndicats maintiennent la pression. Le 9 décembre, la Confédération des syndicats libres du Bangladesh (Bangladesh Free Trade Union Congress) s’est jointe à la plainte déposée par son équivalent aux Pays-Bas (FNV) contre la Fifa auprès d’un tribunal suisse. Depuis octobre dernier, le syndicat néerlandais défend la cause de Nadim Shariful Alam devant la justice. En cause : les conditions de travail déplorables, les frais à payer pour être recruté, le retrait du passeport de l’employé. Comme des milliers de compatriotes, cet ouvrier bangladais estime la Fifa responsable de ces abus et lui réclame des dommages et intérêts.

Également visé, le gouvernement qatari vient d’acter une réforme censée encadrer la pratique de la kafala, qui met les employés sous l’emprise de leur patron. Sans pour autant l’abolir… De son côté, la Fifa s’était engagée, en mars 2016, à mettre en place un groupe de travail pour surveiller les pratiques des employeurs. « Il n’est pas encore officiellement installé », explique Sabine Gagnier, chargée de plaidoyer entreprises et droits humains à Amnesty International. Selon la porte-parole de l’ONG, la Fifa « cherche des partenaires pour le lancer », des ONG notamment. Pas gagné. Car le risque de servir de caution morale sans que ces pratiques soient abolies n’est pas exclu.

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  • C. A.