« En 2015, un Français sur quatre n’est pas parti en voyage et moins d’un Français sur deux est parti au moins une semaine l’été », selon la Direction générale des entreprises. L’absence de revenus suffisants constitue le premier frein au départ. Les indépendants peinent également à s’absenter.
Les indemnités de licenciement et de rupture conventionnelle coûtent cher aux finances publiques, via les exonérations d’impôts sur le revenu et de cotisations sociales. Pour la Cour des comptes, la valeur de ces niches fiscales et sociales est comprise « entre 1 et 2 milliards d’euros par an ».
Destinée aux PME de moins de 250 salariés, la prime à l’embauche « n’aurait pas accru les embauches de ces entreprises », selon l’évaluation de l’Insee. Instaurée fin janvier 2016, cette prime de 500 euros maximum par trimestre pour les embauches au-dessous de 1,3 smic peut être versée pendant deux ans.
Entré en vigueur en 2013, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (Cice) a réduit le coût du travail sur les salaires inférieurs à 2,5 smic. Cependant, les entreprises ne s’en sont pas servies pour augmenter les salaires, selon la Dares, qui n’observe aucun « effet significatif » en la matière.
