Le Cereq vient de publier une étude édifiante sur l'insertion de près de 370 000 jeunes originaires de France, d'Europe du Sud et du Maghreb entrés sur le marché du travail en 1998 après avoir fait des études supérieures. Parmi les diplômés d'origine maghrébine, les titulaires d'un bac + 3 doivent en moyenne attendre 4,5 mois (5,2 pour les femmes) contre 3,1 mois pour les Français (3,5 pour les Françaises) avant de décrocher un job.
Ils sont également davantage touchés par la précarité. Les contrats à durée déterminée, les emplois aidés, l'intérim représentent 61 % des premiers emplois pour les Français contre 70 % pour les Maghrébins. Des disparités professionnelles qui restent marquées, même au bout de trois ans de vie active, note l'enquête.
Pas de surprise. C'est Jean Wemaëre, président de Demos, qui a été réélu à la tête de la Fédération de la formation professionnelle, dont il assure la présidence depuis sa création en 1992.
Alerté par la pénurie de main-d'œuvre dans certains secteurs de la fonction publique territoriale (social, RH, informatique, contrôle de gestion…), le conseil général de la Moselle a décidé de communiquer largement auprès d'une trentaine d'établissements d'enseignement supérieur du grand Est. Au menu, conférences, salons étudiants, accueil de stagiaires, attribution de bourses d'études, organisation de visites au conseil général, publicité dans les médias…
Qu'est-ce que la validation des acquis de l'expérience (VAE) ? Qui peut en bénéficier ? Quels diplômes sont concernés ? Qui paie ? Saïma Kadri, juriste et consultante en droit de l'emploi et de la formation, répond à toutes ces questions dans un guide pratique de la collection « Droit mode d'emploi » (la Validation des acquis de l'expérience, MB Édition).
En partenariat avec l'université canadienne de Sherbrooke, l'Escem (école de commerce de Tours-Poitiers) lance un « M. Adm », soit l'équivalent d'un mastère en « gestion et développement durable », prévu pour la rentrée 2004. Un diplôme destiné aux futurs cadres de groupes internationaux, consultants, salariés d'administrations internationales, voire d'ONG…
Henkel (entretien de la maison, cosmétiques, adhésifs…), qui emploie 50 000 salariés dans le monde, soigne sa politique de relations avec les grandes écoles. Le groupe, qui a recruté plus de 80 jeunes diplômés et accueilli plus d'une centaine de stagiaires en 2003, étrenne un défi sportif. En mai dernier, sur la base de Choisy-le-Roi, une petite centaine d'entre eux, issus de 13 écoles, ont défendu leurs couleurs face aux salariés du groupe, lors d'épreuves de course d'orientation, de canoë-kayak…
