Voilà un livre au titre évocateur en ces temps de crise financière. Si l’auteur, Bernard Perret, socio-économiste, y dénonce les errements du capitalisme financier, il s’interroge surtout sur la capacité du capitalisme à s’adapter au défi du XXIe siècle : la rareté programmée des ressources énergétiques. Il faut rendre les mêmes services à la population en utilisant moins de ressources et en réduisant l’impact de la production sur l’environnement, écrit-il. Un tel changement nécessite un pilotage politique fort, articulé avec des capacités d’initiative et de régulation à tous les niveaux de la société. Qui pourrait lui donner tort ?