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Recrutement : cinq critères pour attirer les candidats

Emploi & mobilité | publié le : 01.06.2022 | Gilmar Sequeira Martins

Successful entrepreneurs and business people achieving goals

À l’heure où le recrutement devient parfois un chemin de croix, les entreprises doivent analyser lucidement leur niveau d’attractivité pour parvenir à trouver de nouveaux collaborateurs. Une étude Randstad intitulée "Employer Brand Research" cerne les cinq critères prioritaires des candidats. Le premier reste l’ensemble "rémunération et avantages" puisqu’il est cité d’emblée par 64 % des sondés. Attention à l’effet d’optique : la priorité donnée au facteur financier masque plusieurs autres paramètres dont l’importance cumulée dépasse la dimension du salaire. Deux critères liés à la qualité de vie au travail sont jugés particulièrement structurants. Plus plus de six candidats sur dix (61 %), une "ambiance de travail agréable" est un facteur déterminant de choix, presque à égalité avec un "équilibre vie privée/vie professionnelle" satisfaisant (61 %). Légèrement en retrait, les "opportunités de carrière" et la "sécurité de l’emploi" sont jugées prioritaires par la moitié des personnes interrogées. Curieusement, la France se distingue en Europe sur le dernier critère. Parmi les candidats des autres pays européens, la "sécurité de l’emploi" figure en troisième place parmi les critères clés avec 60 % des suffrages, soit 11 points de plus que dans l’Hexagone.

Parmi les solutions possibles, l’étude préconise un recours accru au télétravail afin d’attirer mais aussi de fidéliser. En France, 33 % des salariés seulement déclarent en bénéficier, soit huit points de moins qu’en 2021 (41 %), alors que 38 % de leurs homologues européens sont dans ce cas. En cas de recrutement, ce facteur aura d’autant plus d’importance si les profils envisagés font partie de la génération Z (18-24 ans) ou Y (25-34 ans). Ces éléments sont d’autant moins à négliger que le turnover atteint des niveaux très significatifs. Au deuxième trimestre 2021, 13 % des personnes interrogées déclarent avoir changé d’employeur. Parmi cette cohorte, les salariés de moins de 34 ans représentent 20 % de l’ensemble et les plus diplômés un sixième (15 %). Et la tendance s’accélère. Plus d’un cinquième des personnes interrogées (21 %) envisage de quitter son employeur au second semestre 2022.

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins