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Les hommes cadres recourent plus facilement aux notes de frais que les femmes

Remunération globale | publié le : 28.04.2022 |

Notes de frais professionnels

Chez les cadres, ce sont les hommes qui établissent e plus de notes de frais. C’est le constat qu’établit une étude Mooncard, réalisée en partenariat avec l'Ifop auprès d'un échantillon d’un millier de salariés travaillant dans des structures de dix salariés et plus. Le recours aux notes de frais est désormais généralisé puisque 82 % des cadres utilisent ce dispositif et 35 % y ont recours "régulièrement" (au moins une fois par mois et jusqu’à plusieurs fois par semaine). Cet ensemble abrite des situations très différentes. Il apparaît d’abord que les notes de frais sont d’abord le fait des hommes cadres (84 %) alors que c’est le cas pour seulement 78 % des femmes cadres. Considérées sous l’angle de leur fréquence, la différence est aussi très nette. Si 38 % des hommes cadres émettent des notes de frais "régulièrement", ce n’est le cas que de 28 % des femmes. Les proportions s’inversent s’agissant de la population qui émet des notes de frais "de temps en temps" (moins d’une fois par mois) : les femmes cadres représentent 50 % de cette catégorie et les hommes cadres 46 %.

La localisation détermine des sensibilités différentes. Les cadres résidant en province sont particulièrement exposés aux dépenses de carburant. Tel n’est pas le cas en région parisienne dont un quart (25 %) seulement émet des notes de frais de ce type, soit presque deux fois moins qu’en régions (40 %). L’étude note que cette disparité reflète les différences de densité des maillages des réseaux de transport collectifs. La région Sud-Ouest est la moins bien lotie puisque 49 % des cadres déclarent y émettre des notes de frais relatives au carburant. L’étude établit aussi la liste des secteurs les plus émetteurs.

Le BTP, les transports et le commerce se détachent nettement. Les cadres du BTP et des transports émettent chaque mois des notes de frais (50 %), devançant de peu ceux du commerce (48 %). A contrario, l’enseignement et la banque/assurance sont ceux où les cadres y ont le moins recours avec, respectivement, 17 % et 12 %. L’étude met aussi en lumière que la récente poussée de l’inflation, nourrie par la flambée des prix de l’énergie, met sous pression les finances personnelles des cadres. Près de trois sur quatre (36 %) affirment s’être déjà trouvés en difficultés financière de leur fait.